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Travaux d'urgence sur le brise-lame

La tempête a fait subir des dommages aux digues.
Des travaux de consolidation sont en cours avant les grands coefficients de marée de la semaine prochaine

Un riverain a vu sa maison inondée lors de la tempête du 27 décembre (Photo Serge Roy)

STÉPHANIE RIGAUD

 

Dans la presqu'île d'Arvert, des mesures conservatoires pour éviter que les digues ne cèdent et laissent s'engouffrer la mer ont été prises.
Ainsi à Ronce-les-Bains, la DDE est intervenue sur quatre brèches du brise-lame entre la place Brochard et la plage de la Cèpe. A d'autres endroits, le couronnement du mur maçonné était endommagé, mais rien qui ne fasse craindre un risque d'inondation pour les habitations en cas de tempête.
 

RESPONSABILITÉ DES PROPRIÉTAIRES
 

Le 27 décembre, les brèches qui se sont ouvertes ont provoqué l'inondation de maisons construites

 

 

en bordure de la plage. L'eau s'y est parfois engouffrée sur une trentaine de mètres. Le député de Royan­Ouest, Didier Quentin, s'interroge sur la reconstruction de ces digues à l'identique dans un souci esthétique ou d'ouvrages de protection plus robustes. Il se demande également si une forme d'aide ne pourrait pas être allouée aux particuliers pour les travaux qu'ils engageraient chez eux, sur des "digues privées d'intérêt public"
Chaque particulier en bordure de mer est propriétaire de l'ouvrage de clôture qui borde son terrain. Les travaux leur incombent donc. Afin de préserver le cachet de la digue, la municipalité tient elle à s'assurer que l'ouvrage soit restauré à l'identique.

 



 

Chaque propriétaire devra donc déposer une demande de travaux auprès de la mairie.
Seule une portion de la digue est protégée par un enrochement. Un syndicat autorisé de défense d'une partie de la côte et regroupant des propriétaires est concessionnaire de cette parcelle du domaine public maritime.
L'enrochement appartient à ce syndicat.

 

L a semaine du 20 au 25 janvier est
celle de tous les dangers pour les habitations et les exploitations situées au bord de digues qui ont été endommagées après la tempête du 27 décembre. Les forts coéfficients de marée sont en effet de retour, avec notamment un pic à 105, le 22 janvier. Si la mer est en plus agitée ces jours là et le vent de la partie, les riverains pourraient subir de nouvelles inondations.
       La direction départementale de   l'équipement maritime a donc entamée  des travaux d'urgence pour consolider les points sensibles. Des opérations sont donc engagées depuis la pointe de Châtelaillon jusque dans les communes qui bordent l'estuaire en passant par l'île d'Aix (1).

La DDE intervient sur l'enrochement (pose de blocs de pierre), sur la remise en place de cordons de galets qui bordent des remblais en calcaire, sur des digues en terre et sur des murs maçonnés comme la plage Nord de Fouras. Au total, 40 kilomètres de côte sont concer­ nés par ces travaux dans le département

 

Dégâts sur les digues
de l'estuaire

  (1) Des travaux ont été engagés notamment aux Boucholeurs (Yves), à Fouras, Port des Barques, dans l'île d'Aix, à Bourcefranc, Saint-Trojean, Saint- Nazaire -sur-Charente, Saint­ Froult, L'Éguille, La Tremblade, Les Mathes, Talmont et Mortagne-sur-Gironde

Les digues des communes de l'estuaire victimes d'un mini­raz de marée ont également souffert de la tempête. Des travaux sont ainsi engagés à Mortagne pour consolider les ouvrages en terre - dont certains rendent les marais exploitables par les cultivateurs entre la Rive et Saint-Romain-sur-Gironde

 

et en descendant vers l'embouchure. A Talmont, une équipe a travaillé à l'entrée du village et le long de la D 145 en direction de Meschers. Les pierres qui protégeaient la digue ont été projetées sur la piste cyclable. Des travaux d'enrochement sont donc nécessaires sur une tées sur la piste

 

cyclable. Des travaux d'enrochement sont donc nécessaires sur  une trentaine de mètres afin d'éviter que la mer ne puisse s'engouffrer dans un couloir vers la départementale.

Des bois en provenance des carrelets détruits par la tempête et entassés sur la digue devront par ailleurs être enlevés.