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37 ans aux PINS
d'après LULU et MAURICETTE des CH'TIs depuis toujours.

Voici un résumé de mes 37 années passées au Camping Les PINS à La TREMBLADE 
pendant environ 3 semaines chaque année     soit  au moins  111 semaines .
Les premières années, donc à partir de 1971, nous venions avec notre première caravane pliante et nos 2 filles.
Lorsque nos filles ont pris leur liberté, nous avons continuer à venir tous les 2, avec ma MAURICETTE.
La caravane, comme nous, veillissait et nous l'avons donc revendu ( la caravane pas Mauricette ! ) pour, maintenant depuis 5 ans, venir en location de chalet.
Nous avons donc connu toute la famille : le "père-Jean" et Marie puis Christiane et Jean Paul et maintenant Séverine et Gildas, et "malgré ça" nous sommes toujours fidèles.
Il y a aussi tous les amis que nous y avons connus, certains ont maintenant disparus comme les chers DEDE et Zézette.
                   Que de souvenirs ! !                            que d'histoires ! !
Au hasard et dans le désordre des souvenirs .


 

L'année où les amis voulaient retarder notre départ. Pendant la nuit, et sans bruit, notre voiture s'est retrouvé en toute délicatesse sur 4 plots ! Les roues ne touchaient plus le sol. Ils nous étaient bien difficile d'atteler la caravane !
 Bien sûr personne en vue, ils étaient tous là, mais derrière les arbres et au bout de 3 minutes tout le camping rigolait de notre situation !
Mais c'est pas tout : en rentrant un soir d'un repas chez des amis dans La Tremblade, la lumière de mes phares illuminait autour de notre caravane des chiffons imbibés de mercurochrome. Croyez moi, vous commencez par vous arrêter : et il faut quelques secondes pour comprendre que c'est à vous que ça arrive !
Un autre matin, il y avait des pancartes sur la caravane  "A vendre 2000 F à débattre".  C'était un prix intêressant et il m'a fallu plusieurs minutes pour comprendre ce que me demandaient tous ces gens.
D'autres  pancartes : " Ce Soir, apéritif pour TOUS" ; à tout le camping, il faut quand même pas exagérer ! !
Déjà que Mauricette me faisait remarqué que j'avais l'invitation facile ; et que, après, c'est elle qui faisait la vaisselle ! !
Et les gens qui venaient me demander à quelle heure ! !
Une autre annèe, toujours la nuit précédent notre départ, nous nous sommes fait ligoter dans notre caravane.
Toujours la même bande, ils avaient posés délicatement une dixaine de cordes autour de la caravane : la porte et les fenêtres étaient bloqués et cela a duré une bonne demie heure avant que le "père Jean" ne sonne la fin de l'aventure.
Encore au moment du départ, 2 amis étaient absents ; "bon, ils étaient sans doute au marché".
Après avoir dit au revoir à  tous le monde, je commence à démarrer.
C'est alors que mes 2 copains bondissent de l'épicerie, coupent la circulation dans les 2 sens sur l'avenue.
Bien sûr, l'un étant CRS et l'autre pompier, ils avaient enfilé leurs uniformes.
A notre passage ils se figèrent au garde à vous avec un salut impeccable.
Je suis persuadé que nombre d'automobilistes en attente ont cru reconnaître une personnalité ! !
 Dans le camping ça rigolait très fort .

La coupe du monde ; --la nôtre, --celle de 98-- ; que d'émotions, Jean Paul avait installé des télés un peu partout pour la finale,
 et moi j'avais acheté des crayons à maquillage bleu blanc et rouge, pour maquiller tous les enfants du camping et même les plus vieux.
Il fallait bien que quelqu'un me fasse une farce : malgré mes peintures de guerre, bleu blanc rouge, ils ont réussi à me photographier devant le drapeau du brésil ; à moi, un Ch'ti ! !  
En compensation, j'ai eu le droit, pendant une bonne semaine, d'annoncer le plat du jour au micro en commençant par chanter

" On est les champions, On est les champions,. . . . . . "

Moins drole, et presque dans les premières années, vers 11h du soir, une voiture venant de La Tremblade, et conduite par un homme ayant très certainement "fumé", a fait une embardée, escaladé le trottoir, fauchée la borne incendie, et décollée sur la barriére du camping pour finir son vol plané contre l'arbre à droite de l'entrée.
La borne d'incendie était devenue un geyser de plus de 10 m de haut, et comme les poubelles étaient renversées, les égouts se sont bouchés et l'eau au lieu de se diriger vers la route l'eau est venu innonder tout l'accueil et l'épicerie.
Qui en short, qui en chemise de nuit, qui habillé car sur le retour de la place Brochard, tout le monde épongeait, raclait et évacuait l'eau le plus loin possible.
Car de l'eau il y en avait jusqu'à au moins 15 cm parce que lorsque les pompiers sont arrivés pour fermer la vanne en amont de la borne d'incendie, ils n'avaient pas la bonne clé, ils sont donc repartis chercher les autres clés auprès de la compagnie des eaux .......
Ça me rappelle une chanson de Sacha Distel "Incendie à Rio" ! ! !  pas vous ! ! !

Il y a aussi le souvenir inoubliable du Ranch des Ch'ti, c'était en 1979 ou 80. Le père Jean m'avait cédé 6 beaux poteaux en pins, destinés à réparer la cloture en fin de saison. Un poteau à chaque angles de l'emplacement, plus 2 pour la porte du ranch, des cordes entre les poteaux, et 2 cordes avec une belle pancarte "Le RANCH des CH'TIS", Bien sûr, il fallait quelques genêts et beaucoup de pommes de pins que chaque enfants du camp venaient déposer, sinon cela n'aurait pas été joli. ! !
Cerise sur le gateau, j'avais ramassé des cailloux blancs pour fignoler l'entrée jusqu'à la route.


1975 : Christiane, Jean, Mauricette et Lulu

Vous pensez bien qu'en 37 ans, nous y avons vécu des tas d'évenements heureux, moins heureux et même dramatiques, Je pourrais en faire un livre entier avec des pages et des pages mais il faudrait  les mettre bien dans l'ordre et des dates et ajouter des photos. alors je t'en laisse le soin.Tiens encore quelque unes : le premier carrelage des douches ; j'y étais,
et - les orages de 82 qui innondèrent les parties basses du camping,  
et - les nids de frelons avec l'intervention des pompiers,
et - le tas de genets arrachés avec DEDE lors de la réouverture du second terrain
et -   les interminables parties de pétanques
               (interminables aux dire des femmes ;  mais il faillait le gagner cet apéro)

et-   les nuits à pécher les crabes à la "balance"  ;
              une fois j'en avais tellement attrapé qu'ils se sont sauvés dans les douches
                                 (non ! non ! personne ne les avaient aidés)

              quelle marade, combien de cris, je devrais dire de hurlements ! !
              Bon ! on a tout rattrapé et nettoyé en rigolant un max ! !
et-   et-   et-   et-   ... ...
j'en trouverais encore plein.

     

Alors nous souhaitons beaucoup de courage et de réussites à toute la famille BOURVEN DESCHAMPS, 
pour que l'on puisse longtemps encore, venir AUX PINS.

Paroles de CH'TI  !! !!! Hein !!!   Biloute  !!

LULU et Mauricette

 

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